les technologies utilisées dans les panneaux

         
Le silicium monocristallin.

Pour être utilisable industriellement , le silicium, très abondant dans la nature sous forme oxydée (silice)doit être extrait par fusion. Afin de réaliser des cellules de très faible épaisseur (0.4 millimètre), on fait croître très lentement, à partir d'un premier germe monocristallin tiré d'un bain de silicium fondu très pur, un barreau de silicium. Celui-ci est alors découpé en tranches fines. La cellule ainsi obtenue est plus chère mais plus performante.

 

 

  Le silicium polycristallin

 Deuxième méthode, moins onéreuse, mais d'un rendement légèrement plus faible, la fabrication directe de lingot de silicium dans un creuset.  Le silicium liquide se  cristallise en un bloc complet  composé d'une multitude de petits cristaux.  Ce bloc est lui-même  découpé en lingots plus petits, puis en tranches fines.  Les cellules polycristallines qui en résultent présentent alors de jolis reflets correspondant aux nombreux cristaux.  Leur rendement est plus faible, mais le coût de fabrication est plus réduit

 
Le silicium amorphe
( ou couche mince)
 

  Il s'agit ici de projeter sur un support (verre ou «plastique») un brouillard de silicium en phase gazeuse, mais il existe d'autres variantes.  Son aspect uniforme, opaque, de couleur brune ou mauve, remplit la totalité de la surface d'un panneau.  Son rendement est environ deux fois inférieur à la première technologie, mais il est aussi moins cher à industrialiser en grande série.

 


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